[à garder] *écume tout le village...

hj : *Oo* ... Wow... Vais avoir du mal à rester à ta hauteur ^^

*reste sans voix un moment, attrapant seulement sa main au vol avant qu'il ne l'enlève complètement*

Comment j'ai pu vivre... Je n'en sais rien...

*le regarde comme jamais elle ne l'a regardé*

Vous savez de moi plus que ce que je n'ai jamais su... Vous savez tant de choses, en une si courte existence, que c'en est déconcertant. Et pourtant, vous ne montrez rien... Un bloc de glace en apparence... Vous êtes le seul à me faire sortir de mes gonds, mais en même temps me fasciner à un point que je ne peux savoir. Si froid et inexpressif, et pourtant si prévenant et chaud au fond de vous... Vous vous cachez derrière une froideur et une insensibilité étranges, et parfois blessante. Et il est difficile de voir en vous autre chose qu'une source de colère ou de mépris. Et pourtant, rien de tout cela n'est une vraie image de vous... Vous cerner est si compliqué qu'on se perd dans les réflexions et les contradictions.

*ne le quitte pas des yeux, entrelaçant leurs doigts*

Mais vous avez en vous quelque chose que je ne saurais décrire... Quelque chose qui donne envie de rester près de vous et en même temps de s'éloigner... Un halo de lumière autour d'une apparence sombre... Une perspicacité déconcertante et fascinante... Comment avez-vous appris autant de choses, et réussi à tout enfouir au fond de vous ?

Je ne l'ai pas appris. Je suis ainsi. Je suis le vent inssaisisable dans les plaines gelé, la flamme qui ravage la forêt, l'arbre qui meurt sous les coups de haches et la la lame de l'épée. Je suis la mort qui viens vous visitez quand vous vous y préparez le moins, l'ange des ténèbres qui attire comme une lumière et qui carbonise comme la lave.

*ne lâche pas ses doigts, l'observant sans bouger, indifférent au froid et à la neige retombant*

Je suis un elfe noir. Je vous fascine parce que je suis quelque chose d'inconnus. Et l'inconnus est toujours beaucoup plus attirant que le banal... Serais-je aussi intéressant à vos yeux si j'étais un humain ? Non, bien sûr. Si vous étiez une elfe, vous ne seriez pas ainsi. Votre race est si... étrange... je ne saurais trouver les bons mots. Faible mais forte. Tenace mais fragile... si fragile... prêt à mourir à tout instant. Vous n'aimez pas la vie, mais vous redoutez la mort.

Vous vous décrivez comme une plaie, un fléau. Vous n'êtes rien de tout ça, à mes yeux en tout cas...

*ne le quitte pas des yeux, son regard complètement changé*

Même si vous n'aviez pas été elfe noir, vous auriez été intéressant, comme vous dites.

Esther, comprenez-le. Je suis un tueur. On m'a enseigné à rester froid. Mon caractère a été aiguisé à l'extrême.

*lâche sa main*

Vous êtes le feu et je suis la glace. Le feu qui réchauffe et la glace qui provoque la mort.

Les contraites s'attirent, dit-on.

*lâche son regard*

*ne dis rien pendant un long moment, puis tout aussi brusquement qu'il avait changer d'attitude, brise le charme en se relevant d'un geste fluide et en se reculant rapidement*

Je me contenterais de l'indifférence. Le feu fascine. Mais il blesse.

*se détourne et va ramasser sa mante, près à partir*

Vous pourrez vous en contenter. Pas moi.

*se lève et se transformant en épervier, s'envole, planant silencieusement*

*s'arrête dans son mouvement, comme figé. Pris d'un étrange malaise, appuis son bras contre le tronc, posant sa tête dessus pour essayer de calmer la douleur lui vrillant les temps, son autre main crispé sur son épaule douloureuse*

*s'aperçoit de son comportement, et plonge direct vers lui, une sensation d'angoisse insdiscible lui nouant la gorge, et se retransforme à ses côtés*

Partez. Ce n'est rien.

*parle d'une voix un peu hâché, contrôlant au possible la douleur perçant dans sa voix*

C'est ça. Je ne vous laisse pas dans cet état.

*inquiète*

*respire par de grande et longue respiration, légèrement tremblante sur la fin*

J'ai toujours des crises à la suite de douleurs provoqué par une blessure quelconque. C'est normal. Partez.

*ferme les yeux sous la douleur*

*pose une main légère sur son épaule, le soutenant à moitié*

Et il n'y a rien à faire ?

C'est une maladie non mortelle mais incurrable.

*se laisse tomber à genoux, soufflant pour se calmer*

Pas de traitement possible.

*lui prend le bras, transplanant avec lui dans sa chambre des Trois Balais, et l'asseoit sur le lit*

Et il faut attendre que ça passe ?

*n'a pas tilté le changement de lieu, tout à sa douleur, se contentant d'acquiescer*

Il y a bien une chose, mais hors de question que je vous le demande.

Dites toujours !

*assez angoissée*

Massez mon cou, ma poitrine et la plaie avec de l'eucalyptus et de l'essence de fleur d'oranger... J'en garde dans ma cape...

*respirant à nouveau longuement, pars alors dans une crise de toux rauque à lui arracher la gorge*

Mais n'y songez même p... TEUHEU !!

*se concentre pour stopper la crise, sans grand succès*

C'est ça. Je ne vais pas vous regarder sans rien faire.

*cherche d'une main les flacons, l'autre défaisant délicatement le bandage*

*Oo*

Lâchez moi !

*lui attrape la main et la repose brusquement, remarquant alors le changement*

Et où sommes-nous ?

Si vous bouger encore, je vous immobilise. On est aux Trois Balais. Dans ma chambre, plus précisément.

QUOI ?!

*s'écarte d'un bond, réprimant un cri, la main crispé à l'emplacement de son coeur*

Je n'allais pas vous laisser dans la neige. Je n'ai pas un coeur de pierre, moi.

*allonge le bras et le ramène*

Lâchez moi. DE SUITE !

*mais tout à sa douleur, ne peut même pas l'empêcher de l'obliger à se rallonger sur le lit*

Vous me truciderez plus tard.

*enlève le bandage, réprimant une grimace devant l'état de la plaie, et amène d'un accio une fiole contenant un liquide ambré à elle*