[à garder] *écume tout le village...

*fronce les sourcils*

C'est-à-dire ?

*a remarqué la lueur négative dans son regard*

C'est ma meilleure amie qui me manque. Marie.

*léger soupir*

Mais je ne peux rien y faire. Je ne serais pas là si il y avait un moyen de la voir.

*hésite entre jouer celui qui s'en balance ou montrer un peu d'humanité^^. Roule les yeux*

Morte ? Vous êtes bannie ?

Morte. Tuée par des mangemorts.

Comme plus de la moitié des amis et famille de ceux s'opposant à Voldemort. Votre cas n'a rien de bien différent.

*froid comme une pierre*

Estimez vous déjà bien heureuse d'être en vie.

Hin hin. Ils sont morts à cause de vous ?

*hausse un sourcil*

*lentement, se tourne vers elle, une lueur de hargne sauvage de mauvaise augure dans les yeux et parle d'une voix basse et glacial*

Si vous sous-entendez encore une seule chose de ce genre, je vous fais la peau. Je sais très bien le faire.

*se relève et se rapproche d'elle*

Je n'ai jamais provoqué la mort de personne.

*siffle d'une voix mauvaise*

Mais pour vous...

*se met sur ses pieds d'un bond*

Je ne parlais pas de vous mais de moi. Elle est morte à cause de moi. Alors réfléchissez avant de parler.

*mauvaise bien que profondément blessée, ramasse sa veste d'un geste preste et fait volte-face et s'éloignant à grands pas, refoulant les larmes de rage et de désespoir lui venant aux yeux*

*l'attrape par le bras et la tourne vers lui avant qu'elle ne s'éloigne. Ne dis rien pendant un moment*

Pardon.

*reste sans voix un instant puis baisse la tête, sentant toute sa colère retomber d'un seul coup en laissant seulement le désespoir la miner*

Tu... Vous ne pouviez pas savoir.

*refoule ses larmes, tentant de reprendre le contrôle d'elle-même, et se laisse tomber sur le banc le plus proche en prenant sa tête dans ses mains*

Qu'est-ce qui s'est passé ?

*croise les bras, appuyé contre le bord du banc, légèrement déhanché*

On était en planque de nuit toute les deux. On faisait partie de l'Ordre aussi, en Espagne. Elle a repéré du mouvement dans la rue qu'elle surveillait et m'a envoyée voir. Ce n'était rien qu'un homme ivre. C'était ce que je pensais quand j'ai fait demi-tour.

*regarde droit devant elle, revoyant tout défiler devant ses yeux au fur et à mesure de son récit, est coupée du monde*

J'ai entendu un bruit de lutte dans l'appart'. J'ai entendue Marie m'appeller et hurler que c'était un piège. En entrant dans la pièce, j'ai vu qu'elle était face à trois mangemorts, sans baguette mais avec son sabre à la main. Et avant que j'aie pu faire quoique ce soit, elle s'est pris un avada. Elle aurait pu fuir, mais Ujio l'avait trop bien axée sur la doctrine des samouraïs "Vaincre ou mourir."Et elle a tenu tête...

*secoue la tête, méprisant*

Pitoyable... vous vous êtes laissé avoir en beauté.

*lui jette un regard noir*

J'imagine que jamais vous ne vous seriez laisser avoir comme un débutant ?

*ironique*

Bien sûr que non. Je suis attentif, moi.

*haussement de sourcil sarcastique*

Bien entendu. Il est vrai que vous êtes sublissiment doué.

*roule des yeux, agacée*

Naturellement.

*se fout totalement d'elle^^*

hj: Le pire c'est qu'il plaisante, mdr !!

C'est ça, et moi je suis la reine Cléopâtre.

*^^*

hj : owoooooooo... ^^

Ah ? Vous êtes fichtrement vieille, votre Majesté.

*tourne autour d'elle avec l'air d'un biologiste étudiant une nouvelle espèce de plante*

Quel sort vous a donc aussi magnifiquement conservé, ô ma reine ?

*amusée*

Et changeant comme pas deux, avec ça !

Je suis une girouette, on me le dit souvent.

Je vois ça ! A des moments froid comme la glace, et à d'autres on vous vois quitter l'impassibilité et le je m'en foutisme... Impressionant.

*sourit légèrement*

*hausse une épaule*

Va falloir vous habituez.

Auriez-vous l'intention de rester ici ?

*hausse un sourcil*

*la regarde un long moment sans rien dire*

Le bien est si imparfait qu'il ne m'intéresse pas. Le mal est si absolus que de s'y consacrer vous anéantis. La vie n'est qu'une lente descente aux enfers, qui se fais par palier. A chaque étape on vous retire un peu plus de votre humanité et de votre courage. Et aux portes de l'Enfer, à l'instant même où vous avez besoin de toute votre force pour lutter, vous êtes résigné, mort avant d'avoir combattus. Peut-être est-ce pour cela que je souhaite rester et vous évitez d'avoir à subir un sort similaire, car vous avez sauté des étapes.

*s'ébrous comme un cheval, retirant la neige s'accumulant dans ses cheveux*

Peut-être parce que je sens que vous êtes condamnée, j'ai envie de rester près de vous.

*se lève et posant un genoux en terre devant elle, son visage au niveau du sien, la regarde avant de saisir l'une de ses mèches et de la laisser couler entre ses doigts*

Ou encore peut-être est-ce parce que vous me fascinez, dans votre âme entière et à la fois blessé. Que j'ai envis de vous énerver et à la fois de vous protéger.

*lâche sa mèche et relève son visage vers elle*

Ma si courte existence est déjà marqué, mais pas finis. La votre peut s'achever si brusquement, sans même prévenir. Les humains semble si fort mais leur âme est si fragile que c'en est consternant... Je lis dans vos pensées comme dans un livre ouvert, mais les mots que je lis y sont inscrit en lettre de sang. J'y vois tant de douleur et tant de haine. Comment pouvez-vous vivre ? Comment pouvez-vous le supporter ?

*pensif, effleure sa joue, ses doigts glissant vers son cou*

Êtes-vous tous ainsi ? Aurais-je envie d'aimer et de détester tous les autres humains ?

*caresse délicatement le creux de son cou avant d'ôter sa main*

Vous êtes étrange, Esther.

*relève les yeux vers elle*

Être de lumière et de feu piégé dans la glace... sans pouvoir en sortir... Sans vouloir s'en libérer... Comment, comment pouvez vous encore vivre ?

hj: Waw... je me surpasse...