Au coeur de la Terre~¤°§OoO§°¤~
Bonj- heu, plutôt, bonsoiiiiiiiiiiiir !
OS Tony/Tuomas/Lliane, même pas triste, mdr ! Surtout poétique, en fait. Et écris à la lueur des bougies et des lampes de poches en cette nuit du 8 Décembre 2006 ! J'ai plus d'électricité...^^ FAIT FROIIIIIIIIID !! Quoi, y a pas de rapport ? Pfeu ! C'est vrai quand même XD Et puis ça éclaire très mal, une lampe de poche^^
Walàà, pour le disclaimer, messieurs Tuomas Volopainen et Tony Garcia appartiennent respectivement à Miss Popy et Blacky, et naturellement, Lliane m'appartient
Les paroles en gras correspondent au choeur Lliane/Tuomas/Tony !
Et je préviens que cet OS est... bizarre XD
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Décembre, la nuit. Dans un pays voisin de l'Angleterre, l'Irlande. Tempête sur l'eau, tempête sur la terre, tempête dans le ciel. Neige et vent se groupent pour ne former qu'une seule force. Sur les falaises de l'Irlande, un homme est dehors malgré l'effroyable temps. Il regarde les vagues s'écarser violemment sur les roches, il laisse le vent lui fouetter le visage et envoyer des flocons dans ses cheveux. Son lourd manteau noir comme la nuit, dont les pants volent librement dans son dos, est largement ouvert. La neige s'y engouffre et s'y colle. Froide comme l'homme sur lequel elle s'entasse. Tony Garcia. Il comtemple ce spectacle grandiose que compose les éléments déchaînés. Au plus profond des entrailles de l'Irlande, terre de magie et de légende, un chant traduisant l'attitude de cet homme monte, gronde, jusqu'à en emplir chaque fibre de sa terre. Les paroles se glissent jusqu'à Tony. Montent jusqu'à ses lèvres. Il entame le début de ce chant...
Né du silence, il en est remplis. Un concert parfait, mon meilleur ami. Il y a tant de choses qui valent la peine de vivre, tant de choses qui valent la peine de mourir. Si seulement mon coeur avait une demeure...
OoO
Même jour, même minute, même pays. A une centaine de kilomètres de l'endroit où Tony se tient, un autre homme se tient face à la mer. L'eau se fracasse sur les falaises dans un bruit de fin du monde. La neige et le vent entoure cet homme, dont les cheveux noir d'encre volent autour de son visage. Ni veste ni manteau ni cape ne le protége. Indifférent au froid, Tuomas Volopainen se mêle à son élément, l'eau. Cette eau qui gronde, cette eau qui se glace pour devenir flocon, ou encore qui gèle la terre de l'Irlande. Les yeux fermés, ses songes et ses rêves le porte jusqu'à la femme qu'il a couronné reine de son amour. Les traits de l'elfe, derrière ses yeux, sont d'une si douloureuse netteté qu'il réussis presque à se convaincre qu'elle était là. Comme s'il s'adressait à elle, sans le savoir, il poursuit le chant qui avait soufflé sur Tony, des mots dédié à une seule personne :
Chante ce que tu ne peux dire, oublie ce que avec toi tu ne peux pas jouer. Empresse-toi de plonger dans de beaux yeux. Entre dans ma poésie, cette musique angoissante mais féérique : cette lettre d'amour que je t'adresse.
OoO
Dans les plaines déserte et vide du Connemara, couverte de neige et de glace, de fleuve et de cascade, une femme brave au même instant la tempête. Déesse de la nuit surgit du froid, l'éclat immaculé de la neige tranche sur ses cheveux noir. Sa peau pâle presque diaphane s'harmonise avec la glace. Vêtue d'une longue robe blanche s'évasant au niveau de la taille, les manches coulant élégamment jusqu'à ses pieds, le décolleté en V dévoilant de large pans de peau blanche, le vent soufflant en puissante rafale fais tournoyer ses manches et ses cheveux. A genoux dans la neige, le bas de sa robe gisant autour d'elle, le visage levé vers le ciel noir, Lliane Silva chante à son tour, consciente sans même le savoir de la présence pourtant si lointaine de ses deux amours :
Ne soupir jamais pour un monde meilleur. Tout est déjà composé, joué et dit. Chaque pensée se trouve dans la musique que j'écrit. Tout est un souhait pour la nuit.
OoO
Et chacun chantent la suite, poussé par une vague irrésistible, indifférent à tout autre chose que ce chant envoûtant dont les paroles retentissent comme une chanson de fin du monde en cette nuit apocalyptique, paroles hypnotiquent, qu'ils chantent à gorge déployés :
J'ai écrit pour l'éclipse, j'ai écrit pour la Vierge !
Je suis mort pour la beauté, je suis retourné à la terre Mère !
J'ai créé un royaume, j'ai atteint la sagesse !
Sans être parvenus à devenir un dieu !
OoO
Tout les regrets, toute les peines, tout les espoirs réussis et détruit de Tony jaillisse tandis que ses larmes coulent, larme que font couler le froid et la violence de la tempête :
Si vous lisez ces lignes, ne vous rappellez pas de la main qui les as écrite, mais seulement des pleurs sans larmes du compositeur ! Car je lui ai donné sa force, et c'est devenus ma seule force !
Et Tuomas, qui par quelque magie parvint à discerner dans le vent les paroles de Tony tout en ignorant qui les chante, se sent frappé de plein fouet par la force des paroles. Spontanément, la suite lui vient à l'esprit, traduisant ses sentiments :
Une demeure rassurante, les genoux d'une mère ! La chance d'une immortalité, où être désiré est devenus le frisson que je n'avais jamais ressentis auparavant ! Le doux piano, instrument de mes rêves, compose ma vie !
A l'instant même où Tuomas, qu'elle avait tant aimé et aime encore, malgré égalemment son amour pour Tony, dont elle a tant besoin, Lliane émet alors une longue note aiguë, emporté par le vent et qui se perd dans l'immensité des plaines Irlandaises. Hymne à l'amour, au pardon, aux regrets, aux espoirs que cause un triangle amoureux, la jeune femme poursuit, les bras serrés autour d'elle, des paroles tout d'abord adressé à Tony :
Apprend-moi la passion, car je crains l'avoir perdue ! Montre-moi l'amour, garde pour toi la solitude ! Sors de ton mutisme, fais-moi découvrir la vie !
Le visage de Tuomas vint alors s'inposer à elle avec une telle force que c'est naturellement que ses paroles se modifia, la portant jusqu'à son ancien fiancé :
Je voulais donner tellement plus aux gens qui m'aimaient ! Je suis désolé, l'avenir nous en diras plus, quel amer regret ! Je fuit pour ne pas affronter ce choix, pour ne pas t'affronter, pour ne pas vous affronter ! Si seulement je n'avais plus de sentiments pour toi !
En cette nuit de Décembre, trois âmes hurlent dans la formidable tempête Irlandaise. Le vent porte leurs paroles, la neige les marque à jamais dans l'univers, la mer les englouttient pour toujours et à jamais. L'affrontement auras bientôt lieu. C'est l'amour le plus fort qui l'emportera, l'amour plus encore qui lui sourira. Mais encore faut-il en trouver la force, et le courage...
Une âme solitaire... Une âme océan...
Mon amour est un chardon, c'est un désir de force et de passion !
Reviens de tes silences...
De tes combats perdus d'avance...
Au coeur de la terre, j'ai aperçus un arbre vert...
La tête à l'envers, il était devenus de verre !
J'ai reconnus, l'arbre du fruit défendus !
Et mon amour perdus, l'as-tu retrouvé ?
Au coeur de la terre, j'ai croisé un météore...
Pourquoi sa lumière, brûle-t-elle encore mon corps ?
Ou peut-être encore, était-il mon amour perdus...
Mon amour perdus...
Et dans les entrailles de l'Irlande, la terre mère Gaïa, déesse suprême, allas apaiser elle-même les âmes en peine. Et elle retournas dans sa demeure, prête à les aider pour une autre nuit de combat. Au coeur de la Terre, là où se déroule les combats de l'âme.
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