Le Reflet de Mon Âme
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Bisoiiiiiir ! (ben oui, on approche de minuit... XD)
Un OS sur différents persos que j'adore : Mumus, Lyra, GG, Will, Ewan, Maelo, et Lliane, je parlerais éventuellement d'autres persos quand j'aurais les renseignements adéquats^^
Bonne lecture !
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Les écrivains répètent que les yeux sont le reflet de l'âme...
Lyra a les yeux bleus, d'un bleu nuit si profond qu'il suffit d'un regard pour s'y perdre et ne jamais s'y retrouver. Les yeux de la douleur et de la tristesse, des joies passées et de l'enfance perdue. Mais si l'on parvint à supporter l'éclat hypnotique de ces deux saphirs, l'éclat de métal brillant dans ses prunelles nous surprend et nous achève. Lorsque l'on a tué, le sang se verse dans la terre, cette même terre qui l'absorbe et devient ocre. Le goût du sang nous reste dans la bouche, rouille, métal et sel confondus, affolant les sens, nous achevant et nous accablant. Couleur d'yeux rare, couleur symbole de tristesse. L'amour les as si peu éclairé, autrefois, ces beaux yeux, qu'ils semblent inerte, inexpressif, alors qu'ils disent tant de choses. La joie les as illuminé, ces joies toute simple, une rose pour vous dire que vous êtes belle, un poème pour prouver un amour, un compliment qui vous fait rougir, ces paroles que l'on dis si rarement et qu'ils faudraient pourtant répéter plus souvent. Le triste gris se mêle au noir bleu et à la luminosité de la lune qui s'est levée récemment. On parle de soleil quand on parle amour. Pourquoi pas la lune ? Ne brille t-elle pas aussi ? Sa beauté n'est-elle pas aussi lumineuse, plus mystérieuse ? Lyra, enfant de la lune, étoile d'or, que tes yeux bleus redeviennent comme autrefois, de ce bleu si pur que porte l'enfance...
Remus a les yeux dorés. Trace indélébile de sa malédiction. Ils sont si beaux, ces yeux de miel, et si pâle, parfois... après la pleine lune, ils sont d'un or presque insoutenable, lumineux comme le soleil et sanglant, pourtant. Remus si pâle et si doux, enfant aussi marqué par la douleur d'être loup sans pouvoir l'avouer. Un miel si onctueux quand on le voit qu'on en veux plus s'en sortir, qu'on veut le voir se prolonger, durer, briller à n'en plus finir. De-ci de-là, quelque paillettes d'ocre viennent souligner la merveilleuse couleur des iris ensolleillés. Couleur de soleil alors que le loup vit la nuit. Soleil chaud, soleil doux, soleil de gentillesse et de tendresse, lune de douleur, lune de tristesse. L'amitié et la joie les ont pourtant fais tellement briller, ces yeux-là, autant que la souffrance. Ces yeux attirent comme une lumière, comme une lanterne dans la tempête. On l'aime, on l'admire, on veut le protéger, le faire rire. Remus aux yeux de miel, aux yeux d'or.
Geoffroy a les yeux noirs, le noir de la nuit sans lune et de la haine. A croire qu'il était déjà condamné. Pourtant ces yeux-là ont plus ris que pleurés, auparavant. Noir séducteur, noir esprit, elfe noir sortant de la nuit pour piéger ses victimes et ne jamais les laisser repartir, à jamais emprisonnés dans la ronde des fées. Ces yeux qui deviennent d'un si beau noir velouté dans l'amour et d'un noir si haineux dans l'adversité. Le noir de la nuit sans lune. Le noir qui paralyse et qui intimide quand on ose plonger ses propres yeux dans les siens. On s'y accroche désespérement, et on en ressort perdu, destabilisé, marqus. On en a visité chaque parcelle, on a croisé les striures blanches qui les parcourent et qui démontrent la luminosité affaiblis de ce coeur fort et courageux. On veut les rendre lumineux comme une flamme et doux à la fois. C'est une douceur parfois trompeuse, empoisonnée. Mais quand on l'a trouvé... on ne veut jamais la quitter. Geoffroy, fils d'elfe noir, yeux noir et coeur lumineux.
Will avait les yeux noirs aussi, d'un noir plus doux, plus tendre. Il a perdus cette couleur qu'il chérissait tant. Sa transformation en vampire les ont rendus ocre. Et cette couleur change... Parfois pourpre, couleur de la soif, couleur du sang qu'il désire si intansemment, et qu'il ne doit pourtant boire. Parfois couleur d'onyx quand la soif devient presque accablante, si difficile à contenir et à réfréner. Ocre ou or quand la soif est apaisé et l'esprit calme et reposé. Il les regrettent tant, ces yeux noirs qu'il adorait, qui le réflétait si bien. Il se sent différent, maintenant. Les yeux le prouvent. Cette couleur ne lui correspond pas, et il lui faudra longtemps pour s'en accomoder... Maudit aussi. L'or serait-il la couleur du malheur, finalement ?
Ewan a les plus doux et les plus protecteurs yeux vert d'eau que l'on puissent imaginer. La couleur de la patience et de la douceur, de l'amour et de la bonne humeur. Oasis de calme, de tendresse, on souhaiterait s'y allonger et rester ainsi, des minutes, des heures, coupé du monde cruel et injuste. Là-bas, il n'y a rien d'autre que la compréhension d'un ami en qui on a confiance et qui sera toujours là, même dans les situations les plus compliqués, les plus délicates. Alors que lui aussi à souffert, ces calmes yeux sont passés à un vert noyé, dilué, malheureux. Eut-il fallus décrocher la lune qu'on aurait tout fait pour revoir cette teinte apaisante qui caractérise Ewan. Ewan au coeur d'or et aux yeux qui soigne et qui console.
Maelo a les yeux aussi durs et aussi beaux que des émeraudes. Pur et dur. Aussi beaux que des émeraudes, mais tout aussi solide et précieux. Impassible et d'un calme inébranlable, traînant un passé trop lourd pour être raconté et trop difficile pour pouvoir y penser sans en souffrir. Silencieux mais compréhensif, d'un caractère aimable en étant parfois glacial, Maelogan, coeur de pierre, coeur tendre. Ses somptueux iris hyptonisent et mettent en confiance, et inconsciemment, on se laisse entraîner, on se laisse faire, captivé par l'éclat irréel de ces deux pierres précieuse. Quand on y lit la dureté, il est déjà trop tard, pourtant. Serpent et lion. Combattant et tacticien. Le vert où se reflète le sang qu'il a fait coulé tant de fois. Et qu'il aimerait oublier. Aujourd'hui ses iris si pures sont teintées de rouille, moins brillant. Le sang a été trop versé. Maelogan, gardien des émeraudes, attendant enfin la délivrance.
Et enfin, il y a mes yeux, tantôt vert comme les prairies, et parfois d'un jaune animal. Les prairies immenses et joyeuses, où on s'émerveille, qu'on veut explorer à l'infinie, courir à en perdre haleine, d'une beauté renversante. Beauté si trompeuse. Faite pour mieux faire trembler. J'avais les yeux bruns, il y a bien longtemps, d'un somptueux marron chocolat. Et puis j'ai eu les yeux violets, des yeux étranges. Mais il y a aussi ces yeux jaunâtres, ces yeux de fauves qui réhausse ma partie sanguinaire, animale. Bien peu peuvent atténuer cet horrible jaune pour le faire repasser au vert pâle. Mais je les aime, mes yeux, parfois un peu rougâtre quand les souvenirs refont surface. Mais je les aimes parce qu'ils sont changeant. Ils font peur, certe, ils intimident, mais modérés, contrôlés, ils sont presque aussi lumineux que ceux d'Ewan. Lliane tantôt aux yeux de fauves, tantôt aux yeux du vert des plaines du Connemara.
Les écrivains répètent que les yeux sont le reflet de l'âme...
Le reflet des âmes, le reflet de mon âme.
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