Disclaimer: Ben après une énième vérification il n'y a que les pseudo stroumpfs qui sont à JK adorée!
notes: Euh... texte qui sert à rien, je sais, on s'amuse comme on peut, non?!
L’enfant sorcier ou
Pourquoi Jack Excalièn a peur des lutins de Cornouailles ?¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
Le soleil s’engouffrait dans l’unique pièce de la petite maisonnette, et un éclat de lumière jouait sur la peau claire d’un enfant endormi.
La gorgone attendait cet instant depuis de nombreuses heures, elle en avait pour moins d’une heure à se rendre au cœur de la cité, mais elle avait des scrupules à laisser l’enfant seul.
L’emmener aurait été délicat, les revendeuses d’herbes n’appréciaient guère voir des enfants près de leurs étalages.
Elle-même n’aimait pas les regard posés sur son enfant comme on regarde une bête particulièrement curieuse.
Mycène Excalièn était plutôt douce de caractère, sauf quand il s’agissait de son fils, cet hybride de méduse et d’humain.
Que ce soit une ignoble trahison envers ses ancêtres cela la regardait!
Mais elle était d’une caste trop faible pour provoquer l’indignation et le courroux sur son passage, elle ne sortait jamais loin avec l’enfant.
Pourtant elle le trouvait très mignon, bien plus que les rares autres hybrides de passage qu’elle avait pu voir.
L’enfant prénommé Jack somnolait avec abandon sur la couche de sa mère.
Sa peau nue d’écailles lui donnait une apparence vulnérable, surtout qu’il était beaucoup plus petit que les gorgones de son âge. Il paraissait trop faible, même pour un petit enfant.
D’ordinaire elle le confiait toujours à une voisine, mais celle-ci avait quitté la cité avec ses neuf petits à la mort du père.
Et Mycène n’y pouvait rien.
Elle détourna le regard de Jack et rassembla doucement sa besace et sa bourse.
Un sursaut dans le sommeil du bambin l’immobilisa, il bougea encore un peu avant de murmurer :
M’ma…
Mycène soupira mais s’approcha de la natte.
En rajustant la couverture et les petits serpents de son fils la mère susurra:
-Dors Jack, je serai là à ton réveil.
Jack cligna ses paupières alourdies, puis se rendormit peu à peu, près de l’ombre apaisante en suçant son poing.
Il ne sentit pas sa mère se lever et n’entendit le bruit de la porte que dans son rêve.
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Une fenêtre de la masure était brisée depuis un mois et Mycène n’avait pas encore pris le temps de la reboucher, l’hiver était encore loin.
Elle n’avait pas pensé que quelque chose aurait pu s’introduire dans la mansarde.
Surtout pas des lutins de Cornouailles!
Ces petites pestes bleues vivaient à présent si retirées des dernières habitations de la cité…
Le bébé fut pourtant réveillé brutalement par des ricanements perçant le silence reposant.
Les pleurs ne s’arrêtèrent qu’à la vue des lutins.
A trois ans, Jack n’avait jamais vu quelque chose d’aussi bleu.
Il observa, hypnotisé, de tout petits bonhommes indigos saccager la pièce, et voleter jusqu’au plafond avec leurs oreilles en forme d’ailes.
Il décida soudainement, qu’il n’avait plus du tout envie de dormir.
Les couvertures rejetées au loin, il siffla à ses serpents que le dodo était fini.
Les étranges créatures, voyant le gorgone se lever et courir maladroitement vers eux, se mirent à hurler.
En un éclair elles furent toutes dispersées, et renversaient tout les obstacles en se bousculant allégrement.
Jack battait des mains, émerveillé au milieu du désordre.
On aurait cru des morceaux de ciel tombant dans la maison, c’était joli !
Il agita ses bras dans l’espoir d’en toucher un.
Pour voir si la peau indigo était douce ou rude à toucher, ou si ils n’allaient pas éclater comme des bulles de savons à son contact.
Les lutins désespérés tentaient de tous sortir simultanément par la vitre brisée, Jack n’eut aucun mal à en soulever un dans ses petites mains.
Mais la bestiole eut une réaction plus violente que prévue.
De minuscules incisives s’enfoncèrent dans un doigt de l’enfant, qui relâcha son étreinte dans un cri, qui redoubla l’agitation des lutins encore présents.
La douleur et la surprise arrachèrent quelques larmes à Jack.
Il se frotta aussitôt les yeux avec vigueur, faisant tomber l’objet posé sur son nez retroussé, et qu’il ne devait jamais quitter : ses lunettes.
Les derniers lutins avait déjà fui profitant de cette diversion, et malgré sa blessure Jack n’eut qu’une envie, les suivre…
En un saut maladroit, il partit à leur poursuite loin de toutes les habitations gorgones.
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Elle n’aurait jamais du ! Jamais !
Elle avait laissé Jack seul moins d’une heure et à son retour il s’était volatilisé.
Et probablement pas seul, elle le redoutait : la pièce avait été complètement renversé de fond en comble !
Mais qui aurait pu le lui enlever ?!
Un si petit enfant…
Quel intérêt représenterait une créature aussi fragile, aussi innocente ?!
Ses serpents sifflaient menaçant tout autour d’elle, gagnés par son inquiétude.
En vain !
Elle se laissa tomber impuissante sur le sol, enfouissant son visage dans ses mains.
Qu’avait il pu se passer ?
Dans la ruelle, personne n’avait vu « l’humain », comme on l’appelait.
Personne n’avait prêté attention à d’éventuels cris ou appels.
Et personne n’avait rien remarqué de louche !
A croire que tout avait été pour le mieux aujourd’hui, pensa t’elle proche de l’hystérie.
A l’exception de son petit humain disparu, tout allait bien !
Elle balaya du regard son foyer, s’attendant à voir Jack surgir d’un coin.
Mais elle ne put que constater de nouveau les pots d’onguents renversés, les parchemins déchirés et les toiles déroulées et salies…
Un éclat noir retint cependant son attention, elle ramassa prestement l’objet, et le fit tourner entre ses doigts.
Des lunettes noires !
Le guérisseur principal lui avait donné avec dédain, pour que son hybride ne subisse pas les effets, trop violents, du regard des vraies gorgones.
Elle ne savait pas si cette découverte la soulageait ou l’inquiétait davantage, mais cela marquait peut-être une avancée dans ses recherches.
Elle se releva aussitôt pour sortir et fouiller à nouveau les environs.
Elle avait à peine fermée la porte, qu’elle perçut un bruit sourd à quelques mètres d’elle. En un volt face, elle découvrit un simple lutin de Cornouailles stupéfié, au front tuméfiée.
Pas étonnant quand on s’acharne à se cogner à un mur.
Jack était dans la nature, mais la mère ne put s’empêcher d’examiner le lutin intriguée. Ce genre de petite peste était plutôt agile qu’elle sache. Et totalement dévastatrice…
Elle jeta un œil à la fenêtre donnant sur le désordre de son habitation, puis au voile brumeux dans les yeux du lutin statufié.
Avec une respiration plus fluide, elle s’élança vite sur la voie mal pavée, laissant la bête bleue à son triste sort. Elle savait où aller, suivre les piste des petites pestes !
La forêt était toute proche, la ruelle aboutissait sur un chemin de terre à moitié envahi par les fougères.
Les lieux paraissaient déserts. Peu de gorgones s’aventuraient dans la forêt, cela provoquait généralement des rixes avec d’autres espèces, notamment les centaures, n’appréciant peu la venue d’intrus sur leur territoire.
Elle eut un frisson involontaire tandis qu’elle foulait les hautes herbes. Elle pria les dieux que l’enfant n’ait croisé personne, et qu’elle le retrouve tout de suite…
En s’enfonçant dans la clairière, des gémissement étouffés et des pleurs se firent entendre. De plus en plus distinctement, maintenant qu’elle se dirigeait en courant à l’intérieur de la forêt.
Il devait se trouver au dolmen hanté, pensa t’elle en stupéfiant tous les lutins aux regards vides sur le chemin.
Quelques mètres plus loin, la petite silhouette recroquevillée de Jack tremblait dans l’obscurité grouillant de lutins braillards.
Il était bien devant le monolithe, comme l’avait pensé Mycène, mais elle ne pouvait pas en dire autant du monument.
Les pierres lourdes de plusieurs tonnes flottant quelques mètres au-dessus du sol, laissèrent un moment Mycène sans réaction.
Jack terrorisé par les bonhommes bleus qui s’agglutinaient autour de lui, fermait hermétiquement les paupières avec un profond désir de voir toutes les bêtes écrasées qu’elles arrêtent de lui tourner autour, de le griffer, de faire du bruit…
Mycène s’approcha silencieusement de son enfant et l’entoura doucement de ses bras. Il semblait possédé par un démon terrifiant.
Jack n’ouvrit pas les yeux mais huma l’odeur particulière de l’épaule contre laquelle il se blottissait .
-M’ma…
Mycène replaça les lunettes sur le nez du petit, et essuya ses joues poisseuses de larmes en lui sifflant des petits mots rassurants. Les remontrances et la fessée attendraient le soir, elle était trop soulagée de pouvoir serrer le petit garçon larmoyant contre elle.
-On rentre à la maison ?
-Voui… Ai mal M’ma !
-Où ça, mon petit homme ?
-Pied !
Les sanglots reprirent de plus belle.
Elle saisit les pieds terreux de l’enfant.
La cheville droite était douloureusement enflée.
Il avait du trébucher tout au long du chemin, et finir par se la tordre contre une racine.
Elle posa un léger baiser sur l’entorse, et sans prévenir un de ses serpents mordit une des veines bleus.
Les pleurs redoublèrent, mais l’effet anesthésiant du venin calma rapidement Jack.
La mère souleva le petit dans ses bras et le laissa caler sa tête contre sa nuque.
L’enfant rassuré leva les yeux, et vit soudain, flottant haut dans le ciel parmi les cimes des arbres…
-M’ma, ’garde , les cailloux !
Sa maman se mit à rire légèrement, et embrassa le haut de son front.
-Oui ils volent ! Tu es mon enfant sorcier…
Il ne savait pas encore ce que ça voulait dire. Mais en suçant son poing, il regarda le caillou volant longtemps. Jusqu’à ce qu’il disparaisse totalement dans le noir et que, lui, retombe engourdi dans le sommeil.
Thiiiiiii Endeuh!
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