OS Maelo

Bon, je vous mets que le début, j’ai la flemme de tout recopier ^^

Pourquoi vouloir connaitre ma vie? Elle est futile, sans importance aucune pour des étrangers. Qui suis-je? Maelogan Llewelyn, un mangemort traître homosexuel malheureux en amour. Bonne définition. Puisque vous avez l’air d’insister, alors voici l’histoire de ma vie...

J’ai grandi en Cornouaille, nord de l’Angleterre, dans un quartier bourgeois, avec mes parents Mary et John, et ma petite soeur Aingeal. Tout se passait pour le mieux, nous étions une famille heureuse. Je suis rentré à Poudlard à mes onze ans, après avoir appris les bases de la magie auprès de mes parents. Je fus envoyé à Serpentard, et je m’y sentais bien. Je retrouvais là des connaissances, enfants d’amis de mes parents. Futurs mangemorts, tout comme moi. Je n’y voyais aucun mal, malgré tout ce qu’il se disait. Mes parents étaient mangemorts, et ils étaient adorables, alors en quoi cela pouvait-il être mauvais?

En cinquième année, je rencontrai Carlina. La femme de ma vie si les circonstances avaient été différentes. Elle était si belle, si mystérieuse, renfermée sur elle-même, je dus faire des pieds et des mains pour parvenir à devenir ami avec elle. Puis nous sommes tombés amoureux. Mon tout premier véritable amour. C’est moi qui lui ai parlé des mangemorts, qui l’y ai conduit. Si vous saviez comme je m’en veux à présent...

Les années à Poudlard se passèrent sans problème majeur. Je reçus la marque des Ténèbres sur mon bras le jour de mes 17 ans. Je ne savais pas à l’époque que je faisais certainement la plus belle erreur de ma vie. Carlina était toujours avec moi, nous étions heureux ensemble, épanouis. Je l’aimais tellement.

Ma soeur n’entra pas chez les mangemorts. Elle a toujours eu un caractère assez fort et avait, et a toujours, beaucoup de mal à supporter l’autorité. Je ne sais pas réellement comment elle a fait pour évitez ça, mais elle a bien fait.

Ma vie se déroulait très bien, même si torturer ou tuer des gens ne me faisait pas plaisir, contrairement à d’autres, je le faisais quand même. L’impassibilité est de rigueur chez les Mangemorts. Je savais qu’il en était de même pour Carly, même si elle ne montrait pas non plus. J’ai appris à cacher mes sentiments, je n’étais plus vraiment le même que quelques années auparavant. On change tous avec le temps, j’imagine.

Je me souviendrais toujours de ce soir où je rentrais de mission. Une mission particulièrement ardue et exténuante d’ailleurs. Je n’avais qu’une envie, me glisser dans mon lit et tenter de ne pas y penser. Le problème était que mon lit était occupé par Carlina. Et par Abraxas. Je restai figé sur le pas de la porte, ne pouvant détacher mon regard de ma femme -même si nous n’étions pas mariés- dans les bras de cet homme. Je ne voulais même pas entendre les explications pensées de Carlina. Je tournai les talons et m’éloignai, me sentant trahi. Dix ans ensemble! Dix ans! Et je la retrouvai dans le lit d’un ignoble mangemort.

Ce soir-là, la fatigue accumulée me quitta et je sortis du Manoir, je quittai même la ville, le pays. J’allai en France, sans réfléchir à rien, transplanant d’un endroit à un autre. Puis arrivé sur une plage normande, je m’assis sur le sable, et regardai fixement le reflet de la lune sur l’océan. Et là enfin je réfléchis. Je n’arrivai pas à croire ce que Carlina m’avait fait. Puis élargissant mon champ de pensées, je me rendis compte que nous nous étions éloignés depuis quelques temps. Ou était-ce simplement moi?

Je n’aimais plus autant Carlina. J’eus beaucoup de mal à me l’avouer, mais c’était la réalité. Mais pas la seule cause de cet éloignement. J’avais développé depuis peu une attirance pour les hommes. Ce fut également ce soir-là que je l’admis. Au départ, je pensais que c’était simplement une passade. Ca avait commencé par un seul homme, Andrew, un bel anglais à la peau pâle et aux cheveux bruns, les yeux noirs. Je le croisais souvent dans un bar dans lequel j’avais l’habitude de me rendre. Je me surpris littéralement à me retourner quand il passait près de moi, le regarder s’éloigner. C’était un sentiment étrange. Et il y eu un soir où il surprit mon regard. Je me souviendrais toujours du sourire en coin qui avait orné son beau visage. Il s’était approché de moi, avait posé une main sur ma taille, l’autre sur ma cuisse, et avait déposé un simple baiser dans mon cou, puis s’était éloigné avec un clin d’oeil. Je ne l’ai plus jamais revu depuis ce soir-là.

Ensuite, je me surpris de plus en plus fréquemment à regarder plus d’hommes que de femmes. Puis que des hommes, les femmes passaient inaperçues à mon regard. La première personne qui l’apprit fut Aingeal. Quand je lui ai fait part de ce changement radical, elle éclata de rire. “Tant mieux, comme ça tu ramèneras des beaux gosses à la maison.” Avait-elle dit avec un sourire en coin. Ca...

Oo

C'est génial Lupinette! Je veux la suiiite!^^

MDR !!!! Ca m'étonne pas d'Angy tiens ! Elle va même s'en tapper un de ses mecs...

Je sias pas pourquoi, j'ai encore envie de emttre Andy et Maelo ensemble Oo Mais euh !!!! Faut que j'arrête avec eux !! Un coup ça va, un coup on les fait se séparer !! Non mais !

Enfin, on verra plus tard, d'abord Ellana et Andy héhéhé !

Ahaaaaaa le voilà enfin ce os! Mouaaarf! Pauvre Maelo c'est qu'il va en avoir des choses à raconter!^^

Si je hurle MAELO POWAAAAAAAA, vous m'assomez ? Hein ? Oui ? Hem...

Très très bien Lupynoute Suiiiiiite ?

*va chercher la tronçonneuse et l'arbalète*

*va chercher poignard et katana*

Bien sûr Lupinette-chou, suiiite?

Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii:

Z'aurez la suite jeudi soir!

Wow Lupy à 5h58 XD ! Levé tôt ? Ou couché très tard ?

Lupy pas encore couchée à 5h58!^^ (là c'est Popy qui parle!)

hé bé ! Elle a la santé !!

J'étais chez Popy, on allait pas dormir non plus! Mdr!! ^^

Je mettrai la suite tout à l'heure!

Eh voilà la suiiiiiiiiiiiite!

Plusieurs mois plus tard, je fus investi d'une mission à Pré au Lard. Mission de surveillance. Je devins le libraire du coin. Le gentil libraire que tout le monde appréciait. Personne n'avait le moindre soupçon sur moi. J'avais trois personnes "sous mes ordres". Olwen Ysbal, une jeune norvégienne blonde comme les blés que j'avais moi-même recruté. Raphael Leareth, jeune mangemort issu d'une grande et noble famille. Et Eryn LaFay, redoutable jeune femme croqueuse d'hommes. Plutôt mante religieuse que nymphomane. Nous devions mettre la main sur Vanyel Lyon, professeur de Métamorphose à Poudlard, qui avait trahi le Maître. Affaire difficile.

Et c'est là que je revis Carlina. Elle avait été investie d'une autre mission dans le même coin. C'est elle qui vint me voir. Je ne voulais pas lui parler. Même si il était vrai que nous nous étions éloignés l'un de l'autre, je n'avais toujours pas digéré le fait qu'elle m'ait trompé. Ça me faisait mal au cœur d'être froid avec elle, je l'aimais, plus comme avant, mais je l'aimais tout de même. Puis un jour, on posa cartes sur table. Elle m'expliqua alors qu'elle ne m'avait pas réellement trompé. C'était une sorte de mission, Abraxas était soupçonné de trahison, et elle devait le faire parler, ou je ne sais plus quoi. Elle me disait la vérité, j'en étais certain. Puis je lui avouai ce qui s'était passé de mon côté. Elle fut choquée, j'eus l'impression. Mais après ça, je me sentais mieux. Je pouvais lui sourire à nouveau, et l'on s'enlaça avant de partir chacun de notre côté.

Nous restâmes plusieurs mois sur place. Je commençais sérieusement à aimer mon métier de libraire. Et autre chose me retenait, ou plutôt quelqu'un. Rowan Ardais, étudiant à Poudlard. Grand, brun, des yeux d'un vert envoûtant… Et incroyablement intelligent. J'en tombai amoureux. Et ce fut réciproque. Mais nous devions nous cacher. Il était encore étudiant, il avait 16 ans et j'en avais 26.

Un jour, il découvrit la marque sur mon avant bras. Sa réaction ne fut pas celle que j'attendais. Bien entendu, il ne sauta pas de joie, mais il ne s'enfuit pas, ne me lança pas de sort, ni rien de tout ça. Il resta avec moi, me disant qu'il ne partageait pas mes idées.

Puis il dû partir dans un autre pays. J'étais déchiré. Heureusement, Cass était là. Cass, ma colocataire, employée et amie. Une fille ressemblant un peu à ma sœur, même âge, même style de caractère, en dix fois plus compliquée.

Je me remis, doucement, grâce à Olwen et Cass. Et comme ma vie n'était pas assez compliquée, un autre facteur vint s'y ajouter. Olwen, qui était devenue une amie très proche (je vous passerais les détails d'une ou deux soirées arrosées…), me demanda d'être le père biologique de son enfant. Elle n'avait personne dans sa vie, et elle voulait absolument un enfant. Je n'eus pas le cœur de le lui refuser.

La mission Lyon échoua. Je l'appris le jour où je rencontrai le nouveau professeur de Métamorphose. Andreas Williams. Andy.

Diablement sexy, séducteur, brun, des yeux foncés, un sourire à tomber, et je ne vous parle pas de son corps et ses tatouages…

Je l'avais rencontré au Trois Balais. J'étais assis au comptoir et il s'assit à côté de moi. J'avais engagé la conversation. Le courant passait bien. Il fut étonné d'apprendre que j'approuvais son goût pour le professeur de SACM, Ewan Sheridan, qui est sacrément sexy. A partir de là son attitude changea. En plus d'être sympathique, il devint séducteur. Je me pris au jeu. Comment le laisser passer?

On se revit plus tard, et on ne se quitta plus. On était bien, puis plus que bien… Jusqu'au jour où…

J'ai cru que j'étais maudit. Rosmerta vint me voir, un matin où j'allais prendre mon café. "Maelo," me dit-elle. "je ne voudrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais j'ai vu ton Andy avec un type hier soir." "Ah?" avais-je vaguement répondu. Andy aimait séduire, sans que ça aille forcément plus loin. "Ils se sont embrassés, devant tout le monde. Et ils sont partis main dans la main." A-t-elle ajouté. Je fis tomber ma tasse sous la surprise. Embrassés? "Qui c'était ce type?" "Prydwen Coulder, le nouveau prof de Mythes. Un beau blond aux yeux verts."

Prydwen Coulder. Effectivement, un beau blond aux yeux verts, gallois, sexy. Deux jours plus tard, je donnais rendez-vous à Andy au Trois Balais. Il n'essaya même pas de nier. Quand je lui demandai pourquoi il m'avait trompé, il me répondit simplement que Prydwen était sexy. "Tu comptes sauter sur tout ce qui est sexy?" lui avais-je demandé. Il s'excusa. Je fis bonne figure et le pardonnai. Mais il n'allait pas s'en tirer si facilement. En parlant d'autre chose, je lui lança discrètement un sort sous la table. Comment Mr Sexy Williams allait réagir face à la ceinture de chasteté invisible dont je l'avais affublé? Et surtout, allait-il la remarquer? J'espérai sincèrement que non.

Je me trompais. Un soir il vint dans mes appartements, furieux. Il me hurla dessus, me traitant de dingue. Je n'en montrai rien mais j'étais blessé. Pas de ses insultes, mais parce que s'il avait découvert l'existence de la ceinture, c'était qu'il allait à nouveau me tromper. Quand je le lui dis, il se calma instantanément. Puis la conversation se fit plus calme également. Et là, il m'avoua quelque chose que je n'aurai pas soupçonné. Qu'il tenait à moi, beaucoup. Une déclaration. Une explication à sa tromperie. Il n'aimait pas avoir l'impression d'appartenir à quelqu'un. On se réconcilia pour de bon ce soir-là.

Alors que tout semblait être revenu plus ou moins dans l'ordre, tout allait bien avec Andy, Olwen était enceinte, quelque chose vint encore troubler mon quotidien. Carlina, un beau matin, vint me voir à la librairie, l'air plus rayonnant que jamais. Et elle m'annonça son mariage. D'un coup d'un seul. Avec Jake Cassidy, un de ses amis proches que personnellement, je ne pouvais pas encadrer. Ça me fit l'effet d'une bombe. Tout d'abord, je n'avais aucune idée qu'elle et Cassidy étaient ensemble, première nouvelle. Ensuite… il y avait ce je ne sais quoi dans ses yeux, dans son sourire, qui me serra le cœur. Je ne l'avais jamais vu si heureuse qu'à cet instant. Jamais, pas même avec moi. Elle souligna que moi, je ne l'avais jamais demandé en mariage. A vrai dire, je n'ai jamais compris l'utilité du mariage. Mais Carlina… la voir comme ça me fendait le cœur, je n'arrivai même pas à être heureux pour elle tellement j'avais mal. On s'engueula, et on était pas prêts de se reparler.

Un soir, je ne sais plus exactement comment, nous en sommes venus à parler de notre activité de Mangemorts, avec Olwen. Ce fut un tournant dans ma vie. Elle m'expliqua son point de vue. Ce point de vue que je connaissais mais que je me forçais à oublier. Le fait que nous n'étions que des pions qui tuions et torturions des gens pour le simple plaisir d'un homme fou qui n'en avait rien à faire de nous. Que ce n'était pas cela qui allait faire de ce monde un monde meilleur. Je refusai tout d'abord de l'écouter, puis quelques heures plus tard, je revins vers elle en admettant qu'elle avait raison. Nous décidions alors de quitter le Lord. Mais nous n'avions pas beaucoup de moyens. Soit nous le quittions brusquement et nous nous faisions tuer, soit nous continuions notre activité tout en aidant Dumbledore à mieux le faire tomber. On opta pour la seconde solution. Et j'allais trouver l'Auror Geoffroy Silva, membre de cet Ordre secret présidé par Dumbledore lui-même. Je m'étais alors fait agent double.

L'été arriva, et je repartis chez moi, en Cornouaille. J'allai retrouver mes parents et ma sœur dans la maison familiale. Que c'était bon d'être chez soi! Andy vint me rendre visite de temps à autres, ce furent des vacances tranquilles jusqu'à un certain moment.

Ayant échoué à la mission Lyon, je me devais d'aller faire mon compte rendu au Lord. Et il n'allait pas être content. Je laissai Andy chez moi avec ma sœur, et partis pour le Manoir. Ce fut terrible. Jamais le Maître n'avait été réellement en colère contre moi. Je n'avais pas mesuré ma chance jusque là. Je ne comptais plus les Doloris que je recevais, ni les divers autres sorts. Quand je rentrai chez moi quelques heures plus tard, j'étais en très, très mauvais état. Angy, ma sœur, m'emmena chez Andy, alors que j'étais inconscient.

Lorsque je me réveillai, je vis Andy et Angy à mes côtés. J'étais allongé sur le canapé du salon d'Andy. Je me relevai difficilement et demandai quelque chose pour le mal de tête. J'espérai qu'Aingeal n'avait rien dit à Andy. Mais elle n'eut pas besoin de lui dire quoi que ce soit pour qu'il comprenne. Il m'avait soigné, et avait reconnu les sorts dont j'avais été victime. De la magie noire, très puissante, dont une seule personne pouvait se servir aussi bien. Je dû alors tout lui expliquer. Et je me pris une bonne droite dans la mâchoire. J'avais beau lui dire que j'avais tout arrêté, ça n'avait pas d'importance pour lui.

Je ne le revis que quelques semaines plus tard, je n'avais pas essayé de le contacter, il avait été assez clair. Il haïssait les Mangemorts. Il me haïssait. Je fus invité chez Carlina un soir, ce qui m'étonna quelque peu étant donné que nous ne nous étions pas reparlé depuis l'annonce de son mariage. Je restai surpris en voyant Andy rentrer dans la pièce quelques minutes plus tard. Il en était aussi surpris, et furieux. Un coup monté de Carlina. Elle nous enferma tous deux chez elle, mit des barrières de transplanage, et partit. Nous étions coincés, avec pour seule consigne nous réconcilier. Quelle joie de devoir se réconcilier avec quelqu'un qui voulait me tuer!

Ces heures furent incroyablement longues. Je tentai une fois de lui parler, le remerciant pour m'avoir sauvé la vie, chose que je n'avais pas vraiment eu le temps de faire la dernière fois que nous nous étions vus. Mais je n'insistai pas lorsqu'il me dit que s'il avait su, il ne l'aurait pas fait. Puis nous en vînmes à discuter –si l'on pouvait appeler ça comme ça. Il m'apprit alors que sa sœur avait été tuée par des Mangemorts. Elle était jeune. Elle s'était trouvée au mauvais endroit au mauvais moment. Après un silence pesant, je lui proposai de retrouver les noms des coupables. C'était le moins que je pouvais faire pour lui. Il se calma, comprenant que je voulais me racheter.

Me racheter. Je ne pourrais jamais me racheter, même en faisant des bonnes actions le reste de ma foutue vie. Un meurtrier restera toujours un meurtrier.

La tension baissa d'un cran, et je sentis au bout d'un moment sa main sur ma nuque, la caressant doucement.

On se réconcilia à nouveau ce soir-là.

Mais il semblait que ma vie n'était pas faite pour être tranquille et paisible. Alors que je passais des vacances enfin calmes, après la tempête, un enchaînement d'évènements et de nouvelles me tombèrent dessus.

J'appris en quelques minutes que de un, mes parents n'étaient pas réellement des Mangemorts, mais des agents double. Voldemort venait d'apprendre leur trahison. Mon père se fit passer pour mort grâce à un ami Mangemort. Et ma mère devait partir se cacher avant que quelqu'un ne l'attrape. Et c'est là qu'elle m'apprit une nouvelle absolument effarante. Je n'y crus pas sur le coup. Elle m'avoua que j'avais une sœur. Une autre sœur. Un enfant qu'elle avait dû céder après chantage à un couple qui n'arrivait pas à avoir d'enfants.

Une fille se prénommant Olwen. Cédée à un couple, Ysbal de leur nom.

Ma mère partit avant que je n'eus réellement le temps de réagir. Olwen. Olwen était ma sœur. Lorsque je rentrai chez moi, elle y était justement. Je lui expliquai, et elle ne put le croire également. Puis plus tard, mon père – notre père- lui expliqua tout.

Je ne réalisai qu'un peu plus tard que l'enfant qu'elle portait était de moi. De son frère.

Vous parlez d'une vie.

La rentrée de septembre arriva, et je retournai dans ma librairie de Pré au Lard. Ma sœur Aingeal rentrait à Poudlard pour y refaire sa septième année. Bien qu'elle n'avait que 19 ans, elle devait repasser ses ASPICs pour en avoir assez pour obtenir le job dont elle rêvait. Elle devint amie avec Cass, puis plus tard avec Maria Stradford, petite sœur de Carlina. Ces trois-là, même âge, même style, se retrouvèrent à Serpentard. Je ne compte plus le nombre de fois où des garçons qui venaient dans ma librairie me disaient "Elle est sacrément canon votre sœur! Et ses deux copines! Waw! Vous pouvez m'arranger un coup?". Je n'ai jamais rien arrangé. Elles se débrouillaient très bien toutes seules.

Trop bien, peut-être. Cass entretenait une relation tumultueuse et passionnée avec Adam Stradford. Le père de Carlina. Âgé de plus de soixante ans. A vrai dire ce n'était pas vraiment l'âge qui me dérangeait le plus, mais le fait que c'était mon ancien beau-père et qu'il était… spécial. Enfin, comme Cass, en fait.

Mais ce ne fut pas cette relation qui me posa problème. Un soir, Andy vint me rendre visite dans mon appartement, et m'annonça de but en blanc qu'il avait couché avec une fille. Puis que cette fille était enceinte. Et enfin, pour couronner le tout, que cette fille était ma sœur. Oh, et aussi qu'ils allaient se marier. Je n'en croyais pas mes oreilles. J'ai d'abord cru à une plaisanterie, mais la tête d'Andy m'en dissuada. Mon petit-ami et ma sœur. C'était tout bonnement inimaginable. Mais il empira les choses en me disant par la suite que cela faisait plusieurs mois qu'il était avec Aingeal. Je le mis à la porte. Je ne voulais plus entendre parler de lui.

Les semaines qui suivirent furent difficiles. Angy vint me voir. Je ne l'avais jamais vue comme ça. Elle qui avait toujours ce petit air supérieur sur le visage –même si elle le quittait après un moment passé avec moi – elle avait ce jour-là une expression douloureuse. Je la fis entrer dans mes appartements sans mot dire, puis la prenait doucement dans mes bras avant qu'elle ne parle. Je ne pouvais pas lui en vouloir, c'était ma petite sœur. Elle éclata en sanglots et s'excusa mille fois, persuadée que je la détestais. Je la réconfortais, lui affirmant que je ne la détestais pas.

Quelques semaines plus tard, Angy revint me voir, en larmes. Elle avait perdu son bébé. Elle me dit également qu'elle rompait avec Andy. Mais contrairement à ce qu'on aurait pu croire, cela ne me fit pas plaisir. Je ne voulais plus le voir, qu'il soit avec ma sœur ou non. Je tentai alors de la réconforter à nouveau. Elle ne fut plus jamais la même…

La vie me réservait encore des surprises. Et pas des bonnes. Par où commencer? Angy –à croire qu'elle s'était faite porteuse de mauvaises nouvelles – vint me voir un matin, paniquée. Elle m'apprit que notre mère avait été envoyée à Azkaban. Elle balbutia quelque chose à propos de notre père, elle était toute retournée. Je transplanai immédiatement à la prison. Les Détraqueurs ne me faisaient rien, j'étais un mangemort fidèle à leurs yeux. Et j'allais trouver ma mère. Je la vis dans une cellule, derrière des barreaux de fer, et mon cœur se serra. Elle s'approcha et pris ma main dans la sienne, la serrant, et me raconta tout sans que j'ai à lui demander. "Maelogan, mon garçon… Il faut que tu saches tout à présent." "Qui t'a envoyé ici, maman, qui?" avais-je demandé, c'était la seule chose qui m'importait sur le moment. "Ton père, mon chéri, ton père." Je n'en croyais pas mes oreilles. "Il m'a dénoncé aux Aurors." Continua-t-elle de sa voix douce. "Je le trompais, et il l'a découvert." Le mot tromperie revenait trop souvent dans cette famille. "Alors il est allé voir les Aurors, et leur a indiqué où je me trouvais. Tu sais Mae, ton père aussi me trompait. Depuis bon nombres d'années. Je n'ai jamais rien dit, je ne pouvais rien dire. Il…" Sa voix dérailla un peu. "Il me battait, de temps en temps, quand il était énervé, frustré. Il ne m'a jamais aimé." Elle m'avait dévoilé des bleus et des plaies sur ses bras. Je ne pouvais pas le croire. Mon père! Il avait été mon modèle! "Je t'aime mon fils, et dis à Aingeal et Olwen que je les aime aussi. Je ne sais pas si je vous reverrai un jour. Va t'en maintenant, ce n'est pas un endroit pour toi, ici."

Sans réfléchir, je me dirigeais vers la maison de mes parents. Je ne pouvais pas laisser mon père s'en sortir comme ça! Il avait envoyé sa propre femme en prison! A la mort! Il la trompait! Il la battait! La vague de haine qui m'envahissait à ce moment pris le dessus sur n'importe quel autre sentiment, et j'allais trouver mon père. Je le trouvais chez lui. Je le fis souffrir. Tous les sorts que j'avais pu apprendre, je les lui lançai. J'étais aveugle à son regard suppliant et sourd à ses cris de douleurs et à ses tentatives d'explication.

Avada Kedavra.

Ce fut les derniers mots que je prononçais avant de faire disparaître son corps d'un coup de baguette et de sortir de cette maison.

Je transplanai chez moi et réalisai enfin ce que j'avais fait. J'avais tué mon père. Mon propre père. J'étais un monstre!

J'allais voir Olwen. Je lui dis tout. Je récoltais une bonne baffe et des hurlements. Des pleurs.

Je me trouvai quelques minutes plus tard devant les appartements d'Andy. Il était le seul que je voulais voir. Voir quelqu'un que l'on aime est toujours réconfortant, non? Et Merlin savait que je l'aimais.

Je frappai à sa porte. Il ouvrit, surpris. "Maelo…?"

Je levai les yeux vers lui sans le regarder pour autant. Je ne voulais pas me voir dans ses yeux. J'étais persuadé que quelques minutes plus tard, il allait me mettre à la porte et appeler les Aurors. "Je peux entrer…?"

-"Bien sûr..."

J'allai m'asseoir sur le canapé. "Désolé…je…savais pas où aller…"

-"Non, non, aucun problème! Tu veux quelque chose? A boire, à manger?"

-"Je veux bien… un verre d'eau… s'il te plait…"

Il m'apporta un verre d'eau que je bus rapidement. J'étais tellement mal. Il était gentil avec moi. Doux. Il l'avait toujours été. Il l'est toujours.

Je lui racontai tout. Difficilement. A mon grand étonnement, il ne me repoussa pas. Il ne me traita pas de monstre. Il me prit dans ses bras, me murmurant des paroles réconfortantes. Me confortant dans l'idée que c'était mon père, le monstre, pas moi. Que j'avais bien fait. "Olwen ne te pardonnera peut-être jamais, Logan." M'avait-il dit. "Je ne veux pas te blesser, mais être réaliste. Mais sache juste que tu as d'autres personnes autour de toi qui t'aiment. N'abandonne pas tout… s'il te plait…". A cette époque, je voulais tout arrêter. Mon rôle d'agent double, ma librairie, ma vie. S'il n'y avait pas eu Andy… "Maelo, je t'aime moi." Cette simple phrase me fit un peu remonter à la surface. "Cass t'aime. Angy ne supporterait pas qu'il t'arrive quoique ce soit. Carlina non plus, quoiqu'elle en dise." Je restai dormir chez lui ce soir-là, dans ses bras. Le lendemain matin, après avoir passé une nuit agitée de terribles cauchemars, je le vis dans la cuisine, me souriant. Mon rayon de soleil. Mon soleil. "Quoique j'ai pu te dire, je serais toujours là pour toi Logan. Pour tout." "Logan... tu dois t'en remettre. Tu le dois. Parce que moi je ne m'en remettrais pas de te perdre..." "Je t'aime."

*snif*

Tu veux nous faire pleurer, Lupinette?

Noooon c'était pas le but...

J'y suis pour rien si la vie de Maelo est mal foutue! (comment ça si?! mdr!)

Superbe fic, en tout cas!

C'est gentil

C'est quand même un sacré bordel, la vie de Maelo, Oo

Et encore, c'est pas fini!

MOUAHAHAHAHAHA!!!

Ooh, qu'est-ce qu'il va encore lui arriver? *impatiente^^*

Tu verraaaaaaas!

Maaais, méchanteuh! Un indice?

Hmmmmmmmmmm.... non. Mdr! Non en fait y'a rien de bien extraordinaire de prévu pour l'instant... Enfin, y'a des idées mais faut que j'en fasse part à Blacky ^^

*boude*

Méchante!

Si tu y tiens...

En fait, Andy et Maelo ont cassé déjà (Andy a pas apprécié le fait que Maelo est censé se marier ^^)... Et on va recaser Maelo... (qui est redevenu un méchant mangemort ^^)...avec... Le frère d'Andy!! ^^